Difficultés des jeunes managers

Être promu manager alors qu’on a la petite trentaine, voire vingtaine n’est pas forcément une panacée. Dans certains cas, on peut même dire que c’est un parcours parsemé d’embûches. Entre l’inexpérience et la réaction parfois froide des employés, un jeune manager peut perdre pied, s’emmêler les pinceaux et ne pas réussir. Quelles sont quelques-unes des difficultés que rencontrent les jeunes managers ?

Entre deux univers

La position d’un jeune manager n’est pas toujours facile, entre d’un côté, une hiérarchie exigeante et qui attend beaucoup de lui et de l’autre, une équipe pas coopérative et peu aimable à son égard. En effet, ses patrons misent sur lui, ont fait le choix de le nommer manager, comptant sur ses aptitudes et son savoir-faire. Mais les équipes ne l’entendent pas toujours ainsi parce qu’elles trouvent que ce n’est pas la bonne personne pour les diriger ou les guider. Trouver un consensus n’est pas évident et représente un véritable défi. De plus, il n’a plus cette liberté de parole qu’il avait lorsqu’il n’était qu’un salarié comme les autres, il doit maintenant garder une certaine réserve car les employés comme le boss l’attendent tous au tournant. Le moindre mot de travers peut entraîner des conséquences graves.

Ne pas déléguer

Ce qui arrive souvent aux jeunes managers, c’est que dans leur désir de prouver leur compétence, ils veulent tout faire. Ils ont du mal à déléguer, ils essaient de tout contrôler dans les moindres détails. Un jeune manager ne parvient pas à prendre de la hauteur sur ses missions et sur ses nouvelles responsabilités. Il arrive fréquemment qu’il oublie le stratégique en se focalisant sur l’opérationnel, ce qui n’est pas toujours une bonne solution dans sa situation. Le vrai problème en fait, si un jeune manager ne délègue pas, c’est qu’il manque de confiance en son équipe, ce qui le pousse à vérifier dans le détail tout ce que fait chacun d’entre eux.